Cultures de la pluralité religieuse & politique : conflits et concorde 

  • Axes

Responsables : Élise Boillet (CR), Stéphan Geonget (PR), Hélène Michon (MCF).

L’axe propose une exploration pluridisciplinaire de la pluralité religieuse et politique en Europe à la Renaissance, considérée dans ses rapports avec un amont et un aval historique. Il se décline en trois sous-axes partageant un horizon commun :

  •  « Cultures religieuses et bibliques. Textes et pratiques » Cette étude pluridisciplinaire met en rapport les textes religieux et bibliques de la Renaissance avec les pratiques collectives et individuelles animant la vie religieuse autant cultuelle qu’intellectuelle ou spirituelle. Leur histoire longue, transnationale et pluriconfessionnelle, appelle une mise en perspective avec un amont antique et médiéval, que la collaboration avec le CESCM (Poitiers), l’IRHT et l’Université d’Oxford permet de renforcer.
  •  « Théologiser hors des cadres » : aux XVIe-XVIIIe siècles, un processus de sécularisation du discours théologique porte à théologiser hors des cadres: hors de la faculté et hors du monastère, comme philosophe, littérateur ou spirituel, en langue vernaculaire, entre laïcs, entre femmes, en Amérique ou en Asie. Cette exploration des nouvelles façons de théologiser s’appuie notamment sur la collaboration de P.-A. Fabre (EHESS, CéSor, Campus Condorcet, Aubervilliers) et de l’Université de Laval, Québec.
  •  « Concorde et discorde en Europe à la Renaissance (XVIe-XVIIe siècles) » : dans un dialogue entre historiens et spécialistes de littérature, le groupe étudie la notion de concorde à la Renaissance dans des textes littéraires, politiques et juridiques. Il en explore les dimensions politiques au moment des guerres civiles, revient sur ses enjeux théologiques et en examine les représentations allégoriques. Il collabore avec J. Espejo Surós (UCO, Angers), J. Ferrer-Bartomeu (UR Transitions, Liège – GEMCA, Louvain), P.-A. Mellet (IHR, Genève) et U. Langer (Université Wisconsin-Madison).
  • Horizon commun : « Pour une histoire post- et trans-confessionelle » : dans la mesure où à la Renaissance la Bible constitue un patrimoine écrit commun, la théologie un terrain d’investigation en expansion et la concorde une recherche partagée d’unification, les trois sous-axes veulent contribuer ensemble à une histoire européenne revisitant et dépassant les récits nationaux et confessionnaux traditionnels. Ce travail est soutenu par un séminaire annuel ouvert aux étudiants et doctorants et s’appuie sur des collaborations avec POLEN (Orléans), le CéSor (Aubervilliers) et l’IHR (Genève).

Membres : Florence Alazard (MCF), Alain Bideau (MCF), Gérald Chaix (PR émérite), Marie- Luce Demonet (PR émérite), Chiara Lastraioli (PR), Fosca Mariani Zini (PR), Anna Matheson (MCF), Arnaud Perrot (MCF), Benoist Pierre (PR), Jean Sénié (MCF), Christian Trottmann (DR émérite).
Collaborateurs scientifiques : J. Espejo Surós (UCO, Angers), Pierre-Antoine Fabre (EHESS – CéSor, Aubervilliers), J. Ferrer-Bartomeu (UR Transitions, Liège – GEMCA, Louvain), Laurent Gerbier (InTRu, Tours), Paul-Alexis Mellet (IHR, Genève).