Les arts à la Renaissance : corpus, méthodes et rayonnement 

  • Axes

Responsables : Marion Boudon Machuel (PR), Pascale Charron (MCF)

Les arts à la Renaissance : corpus, méthodes et rayonnement est un nouvel axe de recherche qui réunit historiens de l’art, historiens, musicologues, littéraires autour de projets communs, nourris par des partenariats institutionnels régionaux, nationaux et internationaux, et pensé en lien étroit avec les jeunes générations de chercheurs et notamment les doctorants. Ses activités se déploient autour de quatre pôles principaux : Les arts en Val de Loire, L’architecture de la Renaissance, Les rapports entre les arts de la matérialité à la perception et Science et valorisation en question. Certains thèmes existent depuis longtemps au sein du laboratoire et ont été travaillés de manière innovante au cours des dernières années (restitution 3D, expositions avec volet numérique, expérimentation virtuelle…). Dans cette dynamique, des collaborations sont prévues autour de lieux et de monuments (la ville de Tours, le tour de chœur de Chartres…), des œuvres (chansonniers, livres enluminés ou imprimés, orgues, tombeaux…), des hommes (commanditaires, artistes, écrivains…), des thèmes (le dialogue entre les arts, l’ornement, la fonction de l’image…). Plusieurs activités (journées d’étude, séminaires, colloques, expositions…) jalonnent la production de l’axe.

  • 1. Les arts en Val de Loire : ce pôle de recherche est l’un des plus anciens et dynamiques du laboratoire. Grâce notamment au soutien de la Région Centre-Val de Loire, il a été, au cours des dix dernières années, un terrain de recherche, d’expérimentations et de valorisation pluridisciplinaire (ReViSMartin, ARVIVA, Sculpture3D, Vitrail, ChArtRes,…).
  • 2. L’architecture de la Renaissance : L’UMR CESR a été pionnière dans la recherche sur l’architecture de la Renaissance. Du bâti urbain au château princier, des traités d’architecture à l’architecture de papier, des sous-sols aux charpentes, de l’étude du Val de Loire à la notion de Renaissance dans les cours européennes, de nombreux champs continuent à être explorés à partir de thèmes en partie inédits.
  • 3. Rapports entre les arts de la matérialité à la perception : ce thème, nourri des deux précédents, vise un empan géographique et chronologique plus large. Son ambition est d’ouvrir vers des questions touchant aussi bien à la production qu’à la perception et la réception, afin d’étudier la façon dont des auteurs ou artistes de la Renaissance reçoivent les productions d’autres arts que le leur, et l’incidence que cette réception peut avoir sur leur propre pratique.
  • 4. Science et valorisation en question : l’axe se veut aussi être un laboratoire d’idées, lieu de dialogue et de collaborations scientifiques entre les chercheurs et les partenaires culturels (conservateurs, restaurateurs, médiateurs, organisateurs de concerts, ensembles musicaux spécialisés). Les précédents contrats ont permis d’établir de solides réseaux d’institutions partenaires régionales, aux ramifications nationales et internationales. Il s’agit de réfléchir ensemble au renouvellement des corpus et des méthodes.

Membres : Francesca Alberti (MCF), Philippe Canguilhem (PR), Colin Debuiche (MCF), David Fiala (MCF), Claire Sicard, (MCF), Philippe Vendrix (DR CNRS), Olivier Séguin-Brault (Doctorant)