Stoeri Charlotte

Email : charlotte.stoeri@etu.univ-tours.fr

Titre de la Thèse : Mondes et modalités dans les romans de Rabelais. Fiction, possibles et univers de croyance

Date de début de la thèse : 2017-01-01T00:00:00

Date de soutenance :

Directeur (trice) : Stephan Geonget

Discipline : 

 

Résumé :

Abandon Thèse 01 09 2019

Les livres équestres ou livres d’équitation sont des traités, manuscrits ou édités, divisés en plusieurs sections et présentant des connaissances liées aux chevaux et à la manière de monter à cheval. Ces ouvrages sont généralement ornés d’images de dimensions variées, venant illustrer ou compléter tout ou partie du propos. Ils codifient des pratiques et usages ayant cours au sein des académies où l’on apprend à monter à cheval à la noblesse. Ces lieux d’apprentissage de la distinction et de fabrique du courtisan nous sont maintenant bien connus grâce notamment aux travaux de C. Doucet sur la France, E. Deriu sur la péninsule italienne et N. Conrads sur les espaces germaniques. Si les bibliographies rétrospectives de F. H. Huth (1887), du G. Mennessier de la Lance (1915-1921), de A. de Torrecilla (1916-1921), de A.P. Claveras (1973) et de E.B. Wells (1985) permettent une première approche de ce phénomène éditorial, ce corpus n’a fait l’objet d’aucune étude historique approfondie et une véritable histoire du livre d’équitation est nécessaire comme y a appelé, dès 1997 D. Roche, invitation renouvelée en 2015 dans le dernier volume de son triptyque consacré à la culture équestre. Pour reprendre ses mots, l’étude des livres équestres permet de saisir «un savoir qui est produit, discuté, appliqué, transmis oralement dans les académies et les écoles d’équitation, dans une relation totalement originale entre maîtres et élèves au manège, dans la pratique, au contact même de l’animal» et «cette bonne grâce qui caractérise tous les comportements de ceux qui sont nés pour plaire au monde et le diriger». A la croisée d’une histoire du cheval et d’une histoire du livre sensible à la bibliographie matérielle, et considérant que l’itinéraire de ces textes est européen, la démarche fondamentale choisie pour mener cette recherche est comparative et «paneuropéenne». Elle privilégie une étude synchronique et diachronique des livres équestres, manuscrits et imprimés, tant sur le plan discursif que matériel et tend à dresser une typo-chronologie du genre. Dans le sillage de ce qu’a proposé D. Roche, cette recherche s’articule autour de trois grands axes corrélés. Le premier axe s’intéresse à la fabrication de ces livres par l’étude du processus de codification ou de réduction en art c’est-à-dire à la mise en mots, en images et en livre d’un savoir gestuel, didactique et distinctif particulier lié à un animal, ainsi que par celle des hommes qui interviennent dans les différentes étapes du processus éditorial, des liens entretenus avec les pouvoirs dont les dédicataires princiers et du maintien sous la forme manuscrite de certains écrits. Le deuxième axe est consacré aux livres comme marchandises et de ce fait aux circulations et aux diffusions des savoirs et des objets, aux réseaux commerciaux vecteurs de circulations, et cherche à savoir qui vend et qui achète ce type de publication, en quelle quantité et à quel prix. Enfin, le troisième axe se penche sur les usages et consommations de ces livres à partir de l’étude des phénomènes de réceptions définies comme un «processus actif d’assimilation et de transformations des idées» (P. Burke)

CV court :

 

Thèmes de recherche :

Cursus studiorum :

 

Publications :

Doctorant